Qu’il soit internalisé ou externalisé, le Facility Management couvre des métiers et des champs d’activités bien différents :
- le nettoyage et la propreté des locaux,
- la maintenance des bâtiments et des équipements,
- l’entretien des espaces verts, la gestion des déchets et le recyclage,
- l’organisation du standard, du courrier et de la reprographie,
- la gestion du parc informatique, de la téléphonie, des alarmes et de la vidéosurveillance,
- la supervision de la flotte automobile et des moyens de levage,
- la maintenance des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC),
- la maîtrise des courants forts (CFO) et des courants faibles (CFA),
- la relation aux équipes internes et aux fournisseurs,
- le management des prestataires externes,
- la gestion budgétaire et les achats,
- le confort des usagers et l’accueil,
- la restauration collective,
- les événements d’entreprise,
- les contrôles et les vérifications réglementaires,
- l’hygiène, la prévention, la sûreté et la sécurité.
N’en jetez plus !
Bref, si c’était un arbre il aurait les pieds sur terre, un large tronc, des branches solides et de nombreuses ramifications.
D’autant plus qu’aujourd’hui, en devant faire correspondre le lieu de travail physique avec les personnes et l’activité de l’entreprise, le Facility Management doit intégrer de plus en plus les principes d’optimisation économique, de prévention des risques, de maîtrise d’ouvrage, d’ergonomie des environnements de travail et des sciences du comportement.
Si l’on conjugue à cela les aspects techniques, juridiques, financiers et les préoccupations sociales, technologiques et environnementales, le Facility Management n’est-il pas un des secteurs d’activité les plus complets qui existe ?
Certainement, d’autant que pour sa structuration et son développement, le secteur peut compter sur la solidité et l’influence de la SYPEMI . Ce syndicat patronal dépend du Medef et de la puissante FEDENE. Les plus grands acteurs du marché y adhèrent pour orienter le marché et accroître le recours des entreprises au FM.
En revanche, ce secteur n’a toujours pas rédigé sa convention collective malgré tous les métiers à risque qu’il englobe. La raison ? Le FM est un rassemblement d’activités trop hétéroclites pour être jointes dans une définition de règles communes. Mais surtout il n’y a toujours pas de structuration côté salariés…
Ce secteur composé à 90% de main-d’oeuvre se caractérise parun turnover de techniciens important. Mal payé en raison de la compression des coûts voulues par les donneurs d’ordre, des astreintes H24 et 7/7 négociées par leur employeur et souvent seuls sur le terrain face à leur responsabilités, les ouvriers du FM finissent par « lâcher l’affaire ». Ils se réorientent vers des milieux plus cléments, des environnements professionnels plus structurés.
S‘il n’est pas très attractif pour ces raisons, ce secteur offre néanmoins des perspectives d’évolution pour des personnels aux qualifications modestes. Les bons techniciens deviennent vite chefs d’équipe ou responsables de site.
Dans ces métiers, les opportunités d’emplois sont généralement en CDI. Si le recrutement des « cols bleus » est toujours à un niveau élevé, celui des « cols blancs » progresse au rythme des contrats FM signés. C’est-à-dire plus ou moins fortement selon les régions : île de France en tête, suivi de Rhône-Alpes et de l’Occitanie. La présence de sièges sociaux et de décideurs n’y est pas étrangère….
Cet article est une introduction aux posts à venir dans la Catégorie Métiers du FM.
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