Une relation à un prestataire, un fournisseur ou un client est d’abord une relation humaine. S’intéresser à ce qu’il fait et la manière dont il le fait entraîne un échange constructif. La porte est ouverte pour un partage intelligent, un gain d’estime et de confiance réciproque. C’est vers cela qu’il faut aller…
Alors, considérons le Facility Manager un peu comme «le Docteur du Bâtiment».
D‘une part, il doit organiser une surveillance efficace du site, de ses locaux et de ses équipements. Prévenir et anticiper sont ses maîtres-mots, s’il veut se faciliter la vie.
Et d’autre part, il doit garantir la qualité des environnements de travail pour l’ensemble des usagers, quelque soit leur fonction.
C‘est donc, pour reprendre un thème à la mode, le responsable de la qualité de vie au travail. Ce qui implique notamment : travailler à la bonne température, avoir une connexion Internet qui fonctionne, une place de parking et de quoi se restaurer.
Un suivi permanent
Mais au-delà, gérer des services FM c’est avoir un œil partout et être toujours à l’écoute. Le Facility Manager doit avoir suffisamment de recul et de connaissances pour vérifier, piloter et suivre tout un ensemble d’indicateurs. Qu’ils soient techniques, informatiques ou financiers. La qualité de son relationnel aux différents services doit lui permettre de récolter l’information nécessaire pour adapter ses prestations. Ces deux voies concourent à l’amélioration continue de la performance de l’entreprise.
Pour cela, plusieurs cadres administratifs et stratégiques existent qui vont lier l’entreprise à son service FM. Cela va des indicateurs de performance (KPI), à un accord de niveau de service (SLA) et/ou une démarche d’amélioration continue (PDCA).
Le cahier des charges assure néanmoins déjà la définition des obligations de chacun, le type de prestation, le périmètre d’intervention, la périodicité des livrables et le niveau de qualité exigée.
Mais « du haut au bas de l’échelle » les prestataires et fournisseurs de services FM doivent comprendre l’activité et le fonctionnement de l’entreprise pour laquelle ils interviennent.
Donner du sens à ce que l’on fait, n’est-ce pas déjà le gage de le bien faire ?
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